L’iGaming dans le Grand Nord : Paul Burns & le marché canadien à SiGMA Europe 2021
En tant que président de l’Association canadienne du jeu, Burns est une figure clé lorsqu’il s’agit d’évoquer l’avenir de l’industrie dans l’un des principaux marchés de l’économie mondiale. Lors de SiGMA Europe 2021, il a parlé de la croissance, de l’évolution de la réglementation et du futur
L’Association est chargée de promouvoir la croissance économique et technologique du secteur au Canada ; c’est une coalition d’intervenants de l’industrie émergente qu’est l’iGaming : des opérateurs, des affiliés et investisseurs. Les dernières années ont été… mouvementées ! Alors que la nation autorise les paris sportifs depuis des décennies, les réglementations en place ont sévèrement contraint le marché local, permettant ainsi à un grand marché gris offshore de cro?tre. On parle ici de milliards de dollars dans les poches de ces marchés illégaux.
L’Association a fait pression pour que la réglementation soit révisée. Ces dernières années, une législation a ouvert les provinces canadiennes à une industrie iGaming réglementée. Le projet de loi C-218, la quatrième tentative de législation pro-iGaming, a capitalisé sur la croissance des paris sportifs aux états-Unis, qui “débordait” de l’autre c?té de la frontière. La pandémie a cependant perturbé de manière significative les opérations du Parlement, impactant sa capacité à légiférer, et ce projet de loi n’a été adopté avec succès que le 22 juin 2021.
Cela a conduit les provinces du Canada à réglementer de manière favorable l’industrie en plein essor. En utilisant un modèle de marché de licences ouvert, des provinces comme l’Ontario ont ouvert la voie à une nouvelle vague d’industries réglementées qui, grace à une seule licence, peuvent avoir accès à la province ainsi qu’à d’autres états américains. Le marché des jeux en ligne de l’Ontario devrait ouvrir ses portes au début de 2022 ; jusqu’à présent, les retours ont été extrêmement positifs, tant pour les régulateurs que pour les clients.
Les jeux en ligne ont eux-mêmes bénéficié d’une plus grande clarté juridique.
Elle n’a pas forcément la meilleure réputation, ce qui est vraiment dommage. La réglementation vise avant tout à protéger les joueurs. Comment cela va-t-il évoluer ? Comment cela va-t-il être per?u sur le marché canadien ?
L’amélioration de l’environnement réglementaire a également été un atout considérable pour les gouvernements provinciaux. Avant les réformes, le marché gris avait siphonné près d’un milliard de dollars, qui auraient pu être des imp?ts per?us. Et 500 millions provenaient de l’Ontario. Par conséquent, cette réglementation a aidé l’industrie à devenir un pilier central des recettes du gouvernement régional.
Burns a également parlé des avantages concurrentiels du Canada, qui pourraient aider l’industrie nationale iGaming. Grace à un secteur technologique massif et en croissance constante, la région innove. Les réformes ont libéré le potentiel de l’industrie en termes de compétitivité mondiale ainsi que de sa capacité à répondre aux besoins et aux désirs de sa clientèle. Selon Burns, l’avenir de l’industrie au Canada est plus que prometteur.
Burns a également réfléchi à l’aspect philanthropique de la prochaine réglementation. La province de l’Alberta a adopté un système de licences caritatives : les recettes des bénéfices du jeu de hasard sont répartis entre des organisations caritatives et le gouvernement régional. Les autres états ont tous adopté une approche différente, l’état de la Saskatchewan devant bient?t lancer son premier régime juridique en ligne.
Les célèbres évènement iGathering SiGMA débutent le 28 février avec un d?ner de réseautage à Duba?. C’est l’occasion idéale pour nouer des liens dans un environnement chaleureux, au sein duquel les participants peuvent se détendre et forger des synergies. Contactez Ali pour des invitations ou plus d’informations et laissez-nous nous occuper du reste !